Né aux États-Unis dans les années 60, le secteur des jeux vidéo a progressivement explosé… puis s’est effondré. Quant au Japon, cette industrie continue de prospérer. À titre d’exemple, la franchise culte sortie en 1985, Super Mario Bros., a vendu plus de 40 millions d’exemplaires dans le monde. Les concepteurs japonais observent, apprennent de leurs homologues américains. Le pari est gagné : les studios Nintendo, Sega, Sony voient le jour. Une nouvelle manière de jouer se crée, comme les JRPG (Japanese Role-Playing Game – Jeu de rôle japonais). Un univers bien défini est rapidement influencé par une culture japonaise prépondérante : monde mythologique, références aux mangas… L’objectif n’est plus que les jeux vidéo soient uniquement jouables. Ils doivent être regardables, au mieux collectionnables. Pokémon, Gacha : Genshin Impact, Final Fantasy sont des titres incontournables de la culture populaire gaming.
Leurs esthétiques ont été pensées pour coller à la logique d’exportation à l’international : il faut plaire à un large public. En plus d’une stratégie de contenu bien rodée, une stratégie commerciale, marketing se met en place. Des événements culturels promeuvent et fédèrent une communauté de plus en plus éclectique. La Paris Games Week, le Tokyo Game Show sont des événements qui réunissent des amoureux de jeux vidéo, des cosplayeurs, en France, au Japon. Ces rendez-vous permettent de découvrir des nouveautés lors des conventions et de passer un bon moment en se cosplayant en leurs personnages préférés, peu importe les âges, les genres. C
ette culture vidéoludique a réussi à créer un monde au niveau international. Les personnages ne sont plus que virtuels ; ils sont devenus des icônes indémodables. L’art, le cinéma, les séries y voient un vrai potentiel de séduire une nouvelle cible. Les figurines à leur effigie ne cessent de gagner en popularité, du fait de la tendance des UFO catchers au Japon. Leur appropriation de ces icônes réussit à enflammer, voire encenser leur popularité grandissante dans le monde entier. Le jeu vidéo n’est plus un loisir… C’est un univers créatif, artistique, où le symbolisme rencontre une communauté de passionnés.