
La France s’est engagée à atténuer les impacts écologiques du tourisme malgré sa position de 1er plan en tant que destination touristique mondial selon Statista. Même si la France est le 4e pays le plus vert au monde en 2022 selon le Green Future Indexe, un indice consacré au changement climatique et à la décarbonisation, les émissions de gaz à effet de serre (GES) continuent de contribuer aux impacts écologiques du tourismes via les transports (1er émetteur de GES dans ce secteur), les hébergements, la construction d’infrastructures touristiques, ainsi que la surconsommation d’eau et la mauvaise gestion des déchets. La France met en avant les transports durables et recherche des certifications de labels écologiques (tels que la Clef Verte et l’Écolabel européen) pour les entreprises du secteur touristique. Elle crée des systèmes de gestion de déchets et des outils numériques afin de limiter les quantités d’eau utilisées. Certaines villes limitent les fréquentations touristiques, c’est le cas des îles du parc national de Port-Cros où seuls 6.000 visiteurs par jours étaient acceptés cet été. Etretat pratique de son côté le demarketing, limitant la communication touristique et valorisante, afin de préserver les écosystèmes locaux. La recherche continue en France : un plan d’investissement “avion vert” (300 millions d’euros par an pendant 6 ans) prévoit de concevoir des avions plus légers et moins polluants. En parallèle, les croisières sont visées par les associations environnementales, pour leur impact de GES, de production de déchets ainsi que pour la pression sur les destinations côtières. Certains maires alertent l’Organisation maritime internationale sur l’urgence actuelle. En 2024, le gouvernement lancera une campagne d’un million d’euros, pour que les touristes adaptent leur choix de destination et leurs horaires. Auteur : @mmargauxbt_ Rédacteur en chef : @camille.laurent
Date de publication: 9 octobre 2023 Date de mise à jour: 9 octobre 2023