e 27 juin dernier un policier à tiré sur un jeune homme de 17 ans après un refus d’obtempérer à Nanterre. Le conducteur est décédé des suites de ses blessures et le policier a été mis en examen pour homicide volontaire. Ce décès a suscité de nombreuses émeutes urbaines pendant plus d’une semaine notamment dans les quartiers populaires. Ces nuits d’émeutes se sont concrétisées par des incendies, des pillages et des attaques contre des bâtiments publics. En outre, Emmanuel Macron a qualifié le décès du jeune homme d’ “inexplicable” et d’injustifiable”.
Cette semaine d’émeutes a fait réagir de nombreux pays dans le monde et notamment les pays européens pour se questionner sur des sujets allant de la sécurité aux questions culturelles voir raciales et migratoires. La presse de certains pays européens, notamment en Hongrie, en Pologne ou en Italie fait le rapprochement entre les émeutes et l’immigration. La dépêche italienne La Verita, un journal, populiste de droite, a titré après les émeutes en France que “la révolte des Africains incendie de nouveau la France“. Le premier ministre polonais Morawiecki utilise ces évènements comme un contre exemple comme le montre ses réseaux sociaux en voulant une “une Europe aux frontières sûres - la sécurité et l'ordre public”.
En Europe, les journaux d’autres bords politiques réagissent autour de ces événements. Notamment certains tabloïds scandinaves comme le Politiken, un journal danois de centre-gauche, affirme par son correspondant que les jeunes de banlieue ont vécu des “décennies d’humiliation” qui entraînent des événements comme cela. Les médias de gauche les plus connus en Europe comme El Pais en Espagne ajoute que les dérives des forces de l’ordre sont la preuve de “la rupture du lien de confiance” entre la population et la police.
Auteur: @paul_rptz
Rédacteur en chef: Léo Barlier @leo_barlier
Date de publication: 8 août 2023 Date de mise à jour: 8 août 2023