
Selon Le Point, en 2021, sur 68 000 détenus en France, il y avait 461 personnes incarcérées pour des faits de "terrorisme islamiste" (TIS) et environ 660 détenus de "droit commun suspectés de radicalisation" (DCSR). Ces chiffres induisent des questions relatives à la prise en charge de ces détenus, compte tenu de leur particularité. Le gouvernement français a souhaité répondre à ces questions d’une part à travers la prévention de la radicalisation et d’autre part à travers la prise en charge effective de ces détenus. Le Plan national de prévention de la radicalisation (PNPR) a été adopté le 23 février 2018. Il vise à prévenir la radicalisation et à favoriser le désengagement des personnes radicalisées. L’approche du désengagement est différente de celle de la déradicalisation. Le désengagement correspond à un objectif de renoncement à la violence, distinct d’un objectif de déradicalisation qui impliquerait une modification des convictions et de la façon de penser de la personne. Le Programme d’accompagnement individualisé et de réaffiliation sociale (PAIRS) représente une approche d’intervention spécifique visant à soutenir les individus en situation de vulnérabilité sociale. Ce programme personnalisé offre un suivi individualisé et adapté aux besoins de chaque personne. Il se concentre sur la restauration des liens sociaux, la réinsertion professionnelle et l’autonomie des participants. Les bénéficiaires du PAIRS peuvent recevoir une assistance dans différents domaines, notamment l’accès à l’emploi, au logement, à la formation, à la santé et aux services sociaux. Auteur : @lionelmoka Rédacteur en chef : @charlieplassais
Date de publication: 20 novembre 2023 Date de mise à jour: 20 novembre 2023